TZA - Wenqian ZHU & Cédric THOMAS Architecte

www.cedricthomas.net

Paris 18e, 2013

 

 

 

Présentation 

Le choix du site parisien tient à ses enjeux, ceux de la métropole du futur Paris avec le grand Paris. 

Les problématiques liées aux sites qui nous ont marqué sont : celle du logement, qui manque grandement à Paris, et celle de la redynamisation d’un quartier ou le nombre d’habitants aux chômages semble assez important et enfin le rééquilibrage du Boulevard Ney en installant des équipements pouvant redonner au quartier une ambiance plus douce et pratique. 

Notre équipe pluridisciplinaire à chercher à définir une réponse juste qui n’est pas radicale, mais qui permet à la ville de se reconstituer et de se re-fabriquer sur elle-même telle une mue urbaine. L’objectif qui nous a tenu tout au long de notre travail a été celui de la possibilité de refaire un projet sur notre projet. Chaque bâtiment nouvellement construit pouvant intégrer un futur autre programme à celui proposé pour ce projet. Tout les programmes peuvent être remplacés par un autre, et en ce qui concerne le logement une densification est encore possible, notre projet n’étant qu’un étape dans l’évolution de ce quartier. 

Nous avons aussi produit de nouvelles voies, parfois accessible aux voitures mais plus ouvert aux piétons, permettant de recréer un quartier avec des dimensions franchissables où l’on peut se promener. 

Le programme central qui a tenu en haleine nos travaux est une promenade piétonne entre minéral et végétal, essentiel et efficace. Elle produirait la continuité de la rue de Clignancourt et connecterait la future université de Paris I vers la porte de Clignancourt à l’université situé rue du mail Jean Cocteau. Cette promenade, en traversant les anciennes halles RATP réhabilitées en espaces de commerce, café, artisanat et activités divers, permettrait de mettre au centre ce nouveau quartier. En plus des espaces de circulations dédiés aux piétons, nous avons aussi fait très attention à la place des Velib, autolib et des transports en commun, bus métro RER et tramway, dans le site permettant de le connecter au reste de la métropole. Pour cela nous créons une nouvelle gare RER à l’Ouest de la passerelle piétonne traversant les voies SNCF. De l’autre coté, à l’Est de la passerelle pietonne passant au-dessus des voies SNCF, nous proposons de créer une tour de quatre-vingts mètre de haut permettant d’intégrer des espaces mixtes, logements et activités avec éventuellement un ou deux équipements. L’idée étant de créer un point de repère dans la ville et pour les voyageurs dans les trains se dirigeant vers Paris centre ou sortant de Paris. Le choix de ce lieu historiquement ancien et placé sur l’axe très historique entre la basilique Saint Denis et le centre de Paris permet de redynamiser et d’attirer. De l’autre côté de cette promenade la rue du mail Jean Cocteau, qui est seulement et simplement aménagé pour produire parvis devant l’entrer du terrain de sport et devant l’université. En ce qui concerne le Boulevard Ney, nous lui redonnons un gabarit plus Haussmannien avec du commerce en rez-de-chaussée et de nombreux logements pour redonner de la vie à ce lieu. Nous prenons le parti de couvrir la petite ceinture car nous pensons que dans un avenir pas si lointain des trains de fret, voir un RER pourrait réutiliser ces voies. Le faite de couvrir nous permet de produire beaucoup de logements tout en redonnant un gabarit au Boulevard Ney et de faire face au problématique des nuisance sonore, mais aussi de reconstitué la nature existant en lieu et place de la petite ceinture entre nos logements. 

La priorité à été mis sur la place du piéton, de l’être humain, de la famille, des habitants et des promeneurs dans le site, car la ville se visite et se découvre à pied. Une autre priorité a été celle du logement en termes de mixité et de liens sociales mais aussi de surface, et enfin celle de l’activité pour redonner à ce site une vie et une dynamique économique. La question liée aux végétales dans la ville a été traitée avec une certaine précision. De nombreuses toitures végétalisées, mais aussi des coursives de circulations horizontales extérieurs végétalisées sans oublier des balcons et terrasses de logement ou des espaces de pleine terre, on était proposé, de sorte que chacun devrait pouvoir avoir la possibilité de posséder un petit potager ou un coin de nature à lui. 

Enjeux 

La ville est comme un animal qui se transmute à l’infini, elle évolue et se constitue strate après strate, époque après époque. Une mue urbaine c’est la ville qui grandit, qui change de peau pour une nouvelle qui elle aussi finira par être renouvelée. Nous en détruisons le contexte quand dans certaine mesure, à petite dose, en fonction de la qualité des édifices et des espaces existants. Avec ce projet nous re-fabriquons de la ville sur la ville, nous rééquilibrons les déséquilibres programmatiques et sociales avec de la mixité et nous répondons aux attentent du site. 

La ville adaptable c’est la ville qui se voit re-fabrique, qui se métamorphose d’une ville à l’autre, qui se redessine, recompose, se transfigure ou plutôt qui fait une transmutation, une somme de petits changement interne qui modifie l’ensemble. 

La ville temporelle c’est la ville qui sait que Rome ne c’est pas faite en trois jours, que la ville est changeante dans la durée, qu’elle s’adapte et qu’elle se construit en différente phase avec différente possibilités, propositions. Les habitants comme les dirigeants fabriquent la ville, elle est une somme d’échange et de dialogue autour d’objectifs. 

Notre projet se compose de différentes parties programmatiques et spatiales. Chacune de ces parties se mélange à l’ensemble du projet et du contexte urbain, pour faire de la mixité, tant programmatique que sociale.